L’élégance et la gentillesse sont pour Jacques Garcia une seconde nature.
Alors, quand ce grand homme évoque son enfance, il n’en retient que le meilleur : le goût pour l’art et la beauté transmis par son père, un immigré espagnol désargenté mais très cultivé.
Armé de ce solide bagage d’esthète, Jacques Garcia intègre l’Ecole d’Arts Graphiques Penninghen, puis l’Ecole des Métiers d’Art.
Celui qui contemplait enfant le château du Champ de Bataille passe quelques années plus tard de l’autre côté de la grille. Il en devient le propriétaire passionné, et fait de ce château normand le chef-d’œuvre de sa vie.
Dans l’intervalle, la liste de ses réalisations publiques et privées est devenue telle qu’on ne mentionnera que les plus fameuses : le Fouquet’s et le Costes à Paris, le Majestic de Cannes, le Wynn de Las Vegas, les hôtels La Réserve à Paris et à Genève, et plus récemment, les Nomad à Las Vegas, à Los Angeles et à New-York.
L’homme est devenu une telle référence en matière de styles que le Louvre l’a même sollicité pour aménager 35 salles dédiées au mobilier français. Ce flamboyant succès, Jacques Garcia le doit probablement à sa capacité à s’abstraire des modes, tout comme à son perfectionnisme généreux. Pour rendre la vie de ses clients plus aimable, il sait organiser pour eux des intérieurs chatoyants et raffinés. Pour inventer ou révéler l’âme d’un lieu,
il fait appel à des artisans de grande qualité : tisseurs, doreurs, peintres, spécialistes de l’or et du bronze et... menuisiers en sièges.
La famille Baden est le résultat de l’une de ces heureuses collaborations avec Louis Roitel. Ce mobilier, employé notamment par Jacques Garcia au Selman Marrakech, résume à lui seul son style et son tempérament : élégant et puissant.
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